Foulard Pompéi

Après le fou­lard Anthé­mion, aux cou­leurs autom­nales ins­pi­rées des tona­li­tés des vases grecs, le fou­lard Osta­ra, aux motifs prin­ta­niers et le fou­lard Kells, cen­tré sur l’héritage cultu­rel de l’Irlande, l’Institut Iliade rend hom­mage à l’es­thé­tique latine avec le fou­lard Pompéi.

Dans les replis de ce fou­lard, évo­quant les mur­mures d’un pas­sé ense­ve­li, le rouge de Pom­péi voi­sine avec les teintes retrou­vées chaque jour par les archéo­logues, cou­leurs aus­si fraîches et écla­tantes qu’en 79 avant J.-C. Enca­drés par un contour doré, les motifs muraux sur­gissent, recom­po­sés au cœur d’une mosaïque élé­gante. “Pom­péi a pas­sé vingt siècles dans les entrailles de la terre ; ses monu­ments sont res­tés debout, ses orne­ments intacts. […]. Pom­péi est une anti­qui­té vivante”, notait le baron Tay­lor dans une lettre à son ami le poète roman­tique Charles Nodier.

Des­si­né avec la rigueur d’un géo­mètre ins­pi­ré par les lumières vibrantes du sud, ce fou­lard rend autant hom­mage aux orne­ments de Pom­péi qu’aux créa­tions sus­ci­tées, au fil du temps, dans l’Eu­rope entière, par les décou­vertes archéo­lo­giques. Un beau témoi­gnage de la péren­ni­té de notre ins­pi­ra­tion artis­tique et de notre créativité.