Musa

Dans la fusion de la Vénus de Bot­ti­cel­li et du robot de Metro­po­lis de Lang s’ex­pose la ten­sion de la tra­di­tion euro­péenne, une corde raide entre notre idée de la beau­té et un des­tin transfigurant.
La pos­si­bi­li­té de s’é­veiller, repré­sen­tée par l’œil de Vénus (le pas­sé) ouvert sur celui encore fer­mé de Marie, la femme robot (le futur). Ils coexistent ensemble comme nos pos­si­bi­li­tés de trans­fi­gu­ra­tion, inquié­tantes et ras­su­rantes à la fois.
Sommes-nous prêts à réfor­mer nos idées et nos canons ? Que cette muse nous ins­pire et nous guide dans le laby­rinthe d’une iden­ti­té qui n’est jamais défi­ni­ti­ve­ment fixée, mais tou­jours à redécouvrir.

À propos de l’auteur

Le Col­lec­tif Noc­tua Arte­gra­fi­ca (Ita­lie) est né en 2022 de la col­la­bo­ra­tion entre deux mili­tants de Casa­Pound Ita­lia et Bloc­co Stu­den­tes­co : Lisa Guer­ra (Friou­lane, 29 ans) et Ser­gio Filac­chio­ni (Rome, 25 ans).
Il s’a­git d’un pro­jet qui n’a pas d’ob­jec­tif fixe, pas de but écrit, qui veut suivre le che­min indi­qué par les étoiles et tra­ver­ser l’obs­cu­ri­té comme un hibou. Ses membres rap­portent les images, les impres­sions et les idées qu’ils ren­contrent au cours de leur quête au bord de la nuit : là où la mem­brane entre la réa­li­té et l’i­ma­gi­na­tion s’a­min­cit et où l’u­ni­vers logique entre en contact avec l’irrationnel.
Ils n’ont qu’une convic­tion : la beau­té pousse tou­jours là où l’ombre s’é­pais­sit. Pour la sai­sir, il faut défier l’obscurité.