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Dimen­sions : 90 x 90 cm
Com­po­si­tion : 100% soie, rou­lot­té machine
Fabri­qué en France

Camille, auditrice de la promotion Athéna

Foulard Ostara

en soie naturelle

95,00 

21 en stock

« Une sai­son, une civi­li­sa­tion » : après le fou­lard Anthé­mion, aux cou­leurs autom­nales ins­pi­rées des tona­li­tés des vases grecs, l’Institut Iliade, avec le fou­lard Osta­ra, chante l’éveil de la nature qui explose de cou­leurs au prin­temps. Il est pla­cé sous le patro­nage de la déesse de la nature, de la jeu­nesse et du prin­temps, déesse de la fémi­ni­té joyeuse et des cou­leurs reve­nues dans les prés.

Le fou­lard Osta­ra rend hom­mage à l’art et aux tra­di­tions popu­laires d’Eu­rope cen­trale, notam­ment aux mai­sons peintes polo­naises et aux bro­de­ries hon­groises de la région de Kaloc­sa. À Zali­pie, en Petite-Pologne, les femmes ont éla­bo­ré au XIXe siècle de savants motifs flo­raux peints sur de la chaux claire afin de cacher le noir de fumée qui assom­bris­sait leurs murs. De l’intérieur, les motifs ont gagné les façades des mai­sons. Les cou­leurs syn­thé­tiques ont aujourd’hui rem­pla­cé les pig­ments naturels.

Même si l’art popu­laire hon­grois repré­sente sou­vent la fleur du papri­ka, les fleurs ima­gi­nées par Camille s’inspirent sur­tout de motifs sty­li­sés et sym­bo­liques. La tra­di­tion de la bro­de­rie remonte en Hon­grie au Moyen Age. Les motifs actuels de la région Kaloc­sa, qui ont pris leur essor au XIXe siècle, sont bro­dés sur des nappes et des draps blancs, mais aus­si sur les vête­ments tra­di­tion­nels, blouses, robes et gilets. Ils sont actuel­le­ment remis à la mode par de jeunes créa­teurs qui n’hésitent pas à bro­der sur du cuir ou sur du jean. Les femmes ont don­né des noms très poé­tiques aux cou­leurs qu’elles marient à mer­veille : rouge tulipe, rouge vin, rouge-flamme, jaune jaloux, rouge-gorge d’hi­ron­delle, vert-oie, bleu-pigeon, bleu-velours…

Après une série de cro­quis et de des­sins au crayon, Camille réa­lise la mise à l’échelle, la com­po­si­tion finale et la mise en cou­leurs sur son ordi­na­teur. La jeune créa­trice confie ensuite l’impression de ses fou­lards à une petite entre­prise lyon­naise, qui allie tra­di­tion et tech­niques de pointe.