Tirage d’art en série limi­tée sur papier Hah­nemühle Museum Etching 350g.
Livré non encadré.
Dimen­sions : 40 X 20 cm.

Collectif (Iliade)

Hestia

Tirage d’art

29,00 

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La ten­ture Hes­tia, mise à l’hon­neur lors du VIe col­loque de l’Ins­ti­tut Iliade (2019) a été décli­née en tirage d’art.

La révolte des Gilets Jaunes, qui dépasse les fron­tières hexa­go­nales, a attes­té de la per­ma­nence d’un peuple réel, enra­ci­né, atta­ché à ses liber­tés concrètes et à sa légi­time digni­té. Loin du « grand débat natio­nal » impo­sé par l’Élysée et ses com­mu­ni­cants, ce sont les élec­tions qui ont aujourd’­hui valeur de réfé­ren­dum, pour affir­mer le droit des peuples euro­péens à l’identité, la liber­té et la sécurité.

Ces échéances doivent être l’occasion de reve­nir à l’essentiel, ce besoin de fron­tières qui ne se réduit pas à un désir de pro­tec­tion, de régu­la­tion. Comme l’avait bien vu Domi­nique Ven­ner dans sa der­nière lettre du 21 mai 2013, seule une « rup­ture avec la méta­phy­sique de l’illimité » est à même d’assurer notre future renaissance.

À l’oc­ca­sion du col­loque de 2019, la ten­ture Hes­tia a illu­mi­né la scène de la pres­ti­gieuse Mai­sons de la Chi­mie et a majes­tueu­se­ment illus­tré les inter­ven­tions des ora­teurs qui s’y sont suc­cé­dés. Le décor s’inspire d’une demeure en Bour­gogne située autre­fois sur la fron­tière entre le royaume de France et le Saint Empire romain ger­ma­nique. La porte repré­sente le seuil sur lequel on se dresse pour savoir si l’on peut accueillir celui qui ne nous res­semble pas, celui qui se dis­si­mule (Zeus en tau­reau), le voya­geur. Cette ten­ture expose la dua­li­té d’Hestia (le foyer) face à Her­mès (le voya­geur). Le mythe d’Europe a été repris et repen­sé dans cette toile puisque Europe n’est pas (encore) enle­vée. Zeus ne pénètre pas dans la mai­son qu’Hestia pro­tège fidèlement.

Auteur

C’est en 2014 que plu­sieurs jeunes femmes répondent à une com­mande de l’Institut Iliade pour la réa­li­sa­tion de ten­tures murales, afin de déco­rer la scène de la Mai­son de la Chi­mie, dans le cadre de ses col­loques annuels. À l’image des « Dames de France », mou­ve­ment lan­cé au XIXe siècle par la mar­quise de Cin­tré en sou­tien au comte de Cham­bord pour la réa­li­sa­tion de grandes bro­de­ries dans l’attente d’une Res­tau­ra­tion, leur démarche s’inscrit dans un mou­ve­ment de « Re-naissance(s) » morale, intel­lec­tuelle et artis­tique de l’Europe. S’inscrivant à tra­vers être, lieu et temps, ces femmes sou­haitent s’inspirer des riches heures de l’histoire euro­péenne, pui­sant dans ses mythes et légendes afin de les ré-ins­crire dans le pré­sent. Dans la lignée de leurs aînées, ce sont aujourd’hui plus d’une dizaine de jeunes femmes et jeunes hommes issus des rangs des audi­teurs de l’Ins­ti­tut Iliade, dans une volon­té de trans­mis­sion, qui ont rejoint ou qui par­ti­cipent ponc­tuel­le­ment à cette pha­lange de jeunes artistes européens.